Zephirine Emini: « Nous remercions le gouvernement pour sa confiance »


Assistant du représentant résidant du PNUD, chef de mission.

Au terme de votre visite de terrain à Kousseri, quelle appréciation en faites-vous ?

Toute la délégation est satisfaite du degré actuel de mise en œuvre des programmes qui ont cours. On a pu assister à la distribution des vivres aux déplacés internes par le PAM. Nous avons également vu les élèves et enseignants que l’Unicef encadre. C’est avec plaisir que nous avons apprécié la formation des enseignants dans une nouvelle approche pédagogique concernant les populations déplacées qui ont pu intégrer les écoles. Ce qui est intéressant, c’est que les enseignants sont conscients et ils redoublent d’efforts pour que les leçons soient dispensées de la meilleure manière. Et les autorités administratives locales disent apprécier notre contribution au règlement de la crise sécuritaire et humanitaire en cours au Cameroun.

Envisagez-vous des réajustements de vos interventions au regard des besoins observés ?

Oui, certainement. Je dois aussi dire que nous avons aussi assisté au lancement du nouveau projet « Sécurité humaine » avec les différentes communes-cibles qui bénéficieront du programme. Des orientations ont été définies et arrêtées. Les initiatives qui seront mises en œuvre dans ce cadre permettront aux responsables des communautés de mieux organiser le développement. Nous remercions le gouvernement camerounais pour la confiance placée au système des Nations unies et sa disponibilité dans le cadre des initiatives mises en œuvre pour accompagner le pays à gérer cette crise sécuritaire et humanitaire.

Quid du long terme ?

Pour ce qui est de l’appropriation et de la durabilité de nos actions, il faut d’abord savoir qu’elles sont mises en œuvre à trois niveaux : d’abord dans des communes, puis au niveau des communautés elles-mêmes et enfin à travers des ONG qui vivent avec ces communautés et qui sont capables de les accompagner. Au niveau local, nous impliquons les communes qui gèrent la majorité des problématiques qui ont cours à leur niveau, puis il y a les comités locaux de gestion de ces programmes. En même temps, tous les programmes mis en œuvre sont accompagnés par des ONG qui apportent leur expertise et leur connaissance du milieu. C’est dire que même si un programme s’arrête après quelques années, on est sûr qu’il y aura une expertise sur place qui va rester.


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