Violences faites aux femmes : 16 jours pour intensifier la lutte


Des histoires émouvantes mardi, 26 novembre 2019, au cours de la cérémonie de lancement de la campagne internationale dénommée : « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » à Yaoundé. Aissa Doumara, présidente de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes était la porte-parole des femmes qu’elle encadre. La voix tremblante, elle a raconté les tristes destins de Yasmine, 7 ans décédée après un viol et Maimouna, 25 ans qui a préféré se donner la mort parce que fatiguée de subir les violences dans son foyer conjugal. De ces deux cas, celui de Yasmine a particulièrement marqué le public. Une fillette de bonne famille destinée à un bel avenir a vu sa vie tourner au cauchemar après l’arrivée d’un voisin pédophile qui a tissé des liens d’amitié avec ses parents. « Les géniteurs de cette petite fille étaient très occupés et ont demandé à leur jeune voisin âgé de 25 ans, de prendre soin de leur enfant chaque jour après les cours. Une fois à la maison, le jeune homme mettait de la poudre de bébé ou de la vaseline dans les parties intimes de la petite avant d’avoir des rapports sexuels avec elle », témoigne Aissa Doumara. C’est ainsi, que Yasmine passait désormais un jour sur deux à l’hôpital parce que constamment malade. Mais, elle n’avait pas osé révéler à ses parents ce qu’elle subissait. Même lorsqu’à l’hôpital, les médecins découvrent que ses parties intimes sont complètement détruites, la petite refuse catégoriquement de donner l’identité de son bourreau. Ces récits ont arraché des réactions étonnements à l’assistance constituée des membres de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes. Pour intensifier le combat contre ce phénomène, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a lancé une campagne de 16 jours organisée en partenariat avec l’Onu. Avec pour thème : » Orangez le monde : Génération d’égalité s’oppose au viol ». Le ministre dans son allocution a condamné avec fermeté les violences faites aux filles et aux femmes. Le Minproff s’est insurgée contre les terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest qui ont tué des femmes. L’une parce qu’elle a envoyé ses enfants à l’école et l’autre décapitée parce qu’elle travaillait pour l’Etat camerounais. Cette campagne vise à sensibiliser plus de 300.000 personnes sur les violences basées sur le genre.


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