La tête de liste Undp du Littoral aux sénatoriales pense que c’est la clé du développement du pays.

Il dit être le premier Camerounais à avoir déposé le dossier d’un parti politique d’opposition en 1987, celui du Parti Démocratie intégrale du Cameroun (Dic). Formation qu’il quitte pour adhérer à l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) en 1991.

Il y est toujours. Victor Manga Dissake, tête de liste Undp pour les sénatoriales dans le Littoral, est convaincu que sa formation politique est celle qui doit amener un mieux-être aux populations.

Contrôleur  de gestion de formation, employé dans une structure hospitalière privée, Manga Dissake dit bien connaître l’environnement social et politique de notre pays. Au sein de l’Undp, il a franchi toutes les étapes. Président de comité de base, en passant par la sous-section, la section, le secrétariat à la coordination du Littoral et aujourd’hui, il siège au comité central.

Candidat malheureux aux sénatoriales de 2013 et à d’autres consultations municipales et législatives des années antérieures, ce sexagénaire marié, père de deux enfants, croit dur comme fer qu’il peut apporter beaucoup à la construction nationale, si les conseillers municipaux accordent leur vote à la liste qu’il conduit le 25 mars prochain, jour de l’élection.

 Son leitmotiv est la « décentralisation d’abord ». Selon ce féru de politique, il faut restaurer l’honneur et le respect de notre patrie en veillant à l’application des lois et des textes existants, pour le bien-être de tous.

En outre, pour un sénat respecté et moderne, il faut ouvrir l’œil sur l’économie, en fixant des priorités : le social et le chômage, la santé, l’éducation, l’environnement et enfin la coopération.