Universités: l’heure est à la diversification des filières


C’est un des dossiers majeurs du ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Jacques Fame Ndongo, qui préconise la diversification et la professionnalisation des filières pour réduire l’échec à l’université et assurer un emploi viable à chaque diplômé. Au cours de l’année académique qui se profile à l’horizon, le chancelier des Ordres académiques ne manquera certainement pas d’enfourcher à nouveau ce cheval de bataille. Déjà, pour la plupart des établissements publics et privés, le leitmotiv est, depuis l’année académique passée, d’assurer une meilleure couverture du territoire national, facilitant ainsi l’accès de tous aux formations supérieures. Ledit objectif ne peut être atteint sans que l’université, institution vivante, toujours en évolution, ne se remette régulièrement en question. Cette année encore, les huit universités d’Etat et les 92 établissements nationaux qu’elles comportent proposent leur lot d’améliorations, de découvertes et d’enrichissements humains. Il est précisément question pour nombre de ces institutions de continuer de sortir de leurs sièges installés dans les grandes villes, pour se rapprocher des jeunes des zones reculées. Entreprise du reste opportune, car participant de la dynamique de mise en place de la nouvelle gouvernance universitaire mise en œuvre par les pouvoirs publics. Mais aussi, pour proposer des filières de formation adaptées aux besoins de leur environnement et du marché actuel de l’emploi.

A l’heure où plus de 351 000 étudiants vont reprendre le chemin des amphis, CT initie une série qui s’étalera dans ses colonnes tout le long des deux prochaines semaines. Il s’agit de prendre le pouls de nos universités, en s’intéressant particulièrement au processus de délocalisation engagé par certaines et de la diversification des filières. Mais aussi aux innovations que chacune propose en cette année académique. Des rubriques précises permettront de s’intéresser à des questions de fond telles que la professionnalisation des enseignements justement, les infrastructures, les effectifs d’étudiants et d’enseignants, la certification, l’absorption des jeunes diplômés par le monde de l’emploi… Les colonnes de notre journal permettront également à des responsables des universités, enseignants et étudiants de s’exprimer sur ces différentes questions.


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