Universités inter-Etats Cameroun-Congo: les infrastructures sont disponibles


En créant l’université inter-Etats Cameroun-Congo basée à Sangmelima au Cameroun et à Ouesso au Congo, les deux chefs d’Etat avaient à coeur de donner un autre coup de fouet à l’intégration sous-régionale. Cette volonté des présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso s’est à présent concrétisée et l’immeuble de cinq niveaux bâti sur 1400m2, sur un espace de trois hectares au quartier Nkolguet n’est que la première étape de la construction de l’institution à Sangmelima.

« Les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso ont eu l’idée géniale, extraordinaire d’implanter une université novatrice, futuriste en pleine forêt équatoriale. Ceux qui s’y formeront pourront dire avec fierté, qu’ils sont sortis d’une université unique », a déclaré le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur.

En effet, cette université inter-Etats n’est pas comme les autres. A Sangmelima déjà, c’est l’Ecole supérieure internationale de génie numérique, une des composantes de l’Université inter-Etats. « Elle est la première école d’ingénieur qui va recruter les diplômés de l’enseignement secondaire scientifique, les littéraires et socio-humanistes. L’établissement est réservé aux meilleurs de ces séries », précise le Pr. Marcel Fouda Ndjodo, coordonnateur de l’Université inter-Etats.

Au sujet du démarrage des cours, l’on apprend que l’heure est aux derniers réglages entre les deux Etats, afin que l’Ecole de Sangmelima, placée sous la tutelle technique de l’Université de Douala ouvre ses portes. En ce qui concerne les conditions de recrutement, le coordonnateur est clair.

« Tout le monde est censé passer par un concours. Mais ici, les meilleurs élèves n’en auront pas besoin. Si vous faites partie de l’élite, il vous suffira de faire acte de candidature », insiste le Pr. Marcel Fouda Ndjodo. Lorsque les autres infrastructures seront sorties de terre dans d’autres sites, Sangmelima formera également des Camerounais, Congolais et des étudiants d’autres nationalités en agriculture de nouvelle génération.

A Ouesso au Congo, la formation est axée sur l’agroforesterie, l’environnement et les sciences appliquées. Le Minesup qui avait entre autres à ses côtés le ministre des Finances, Louis Paul Motaze et le gouverneur du Sud, Felix Nguele Nguele a également posé la première pierre du Centre de développement du numérique de cette université.

Une construction qui résulte du Projet E-National Higher Education Network, impulsé par le président Paul Biya, dont la première phase concernait la distribution de 500 000 ordinateurs aux étudiants.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *