Pour valoriser les recherches doctorales, et apporter une contribution pratique au développement de nos pays.
Il y avait du beau monde hier, à l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) à Nkolbisson. Pour la première édition de ce qu’on a appelé, les « doctoriales», sous le thème : « Les politiques sociales à l’épreuve du développement humain en Afrique centrale », staff administratif, enseignants et étudiants s’y sont donnés rendez-vous en grand nombre, pour la cérémonie officielle d’ouverture, organisée par le cycle de doctorat en sciences sociales de l’Ucac. Sous le regard du recteur de l’Ucac, le Pr. Jean Bertrand Salla.
Pour le recteur de l’Ucac, au-delà du rôle essentiel d’une institution comme la sienne, qui est de penser les problèmes de la société et proposer des solutions aux décideurs, les doctoriales « sont un espace offert aux étudiants qui rédigent des thèses sur des sujets précis, d’apprendre à réfléchir, échanger et s’enrichir mutuellement autour d’un thème essentiel qui concerne le développement de l’Afrique et du Cameroun, à partir des ressources humaines ». C’est donc un saut qualitatif, loin d’une simple mutation sémantique, que l’Ucac est en train d’accomplir, en s’arrimant en même temps au système Lmd, dans lequel l’étudiant devrait avoir une part de responsabilité dans l’acquisition et la production des savoirs. Les doctoriales font ainsi entrer l’Ucac de plein pied dans le système Lmd, pour que les résultats obtenus au sortir des concertations, puissent servir aux décideurs, afin que « l’Afrique émergente avance vers son développement intégral sans encombre», selon le vœu du recteur de l’Ucac. En même temps que sont attendus, des thèses de doctorat en sciences sociales plus enracinées dans des questions pratiques, concernant le développement du Cameroun et de l’Afrique. Et les sous-thèmes abordés : « Santé et développement social » ; « Réformes publiques et politiques sociales » ; « Politiques sociales, vulnérabilités et développement local » et « Impacts de l’action publique en matière éducative et forestière » en disent long, sur les attentes des organisateurs. Avec une interrogation lancinante, les politiques mises en place à l’heure actuelle, dans le domaine de la santé par exemple, assurent-elles aux populations une santé suffisamment solide pour le développement émergent envisagé demain ? C’est dire, si la réflexion engagée par l’Ucac, peut donner du grain à moudre aux politiques publiques de l’heure.