Une présence qui se consolide


Regard

Il y a d’abord eu le Comité de coordination et de mise en oeuvre des projets prioritaires à réaliser dans la zone de Bakassi créé le 27 août 2007. Il y a depuis le 21 août dernier, le Bakassi Peninsula Development Program (BADEP). Deux structures créées par les pouvoirs publics depuis l’effectivité de la camerounité de la péninsule en vue d’améliorer les conditions de vie des populations installées dans cette partie du pays. Si le Comité créé en 2007 devait identifier les projets à réaliser de manière prioritaire dans la péninsule, la seconde structure quant à elle vise, outre l’ensemble du développement de Bakassi, mais aussi le repeuplement de la presqu’île. Si la première structure créée, et dont les actions sont aujourd’hui visibles dans les localités du département du Ndian, a ses responsables qui travaillent de façon ponctuelle, avec des descentes sur le terrain, la BADEP quant à elle présente la particularité d’avoir son siège social à Isangele et couvre tous les arrondissements du département du Ndian. Ainsi donc, si l’une de ces structures est appelée à gérer des missions d’urgence, les pouvoirs publics ont, à travers la seconde, créé une autre avec des responsabilités sur le long terme. Bakassi n’est d’ailleurs par la première localité du Cameroun à bénéficier d’une structure ayant pour mission de penser le développement de la localité qu’elle couvre. De nombreux exemples existent en la matière. On peut dans ce registre citer la Mideno dans la région du Nord-Ouest, la Mission d’étude pour l’aménagement de l’Océan (MEAO)… Dans sa volonté de continuer d’arrimer ces localités à la modernité et leur permettre d’être connectée au reste du pays, ce sont des pylônes pour faciliter les communications qui ont été installés par les pouvoirs publics dans la péninsule, en vue de permettre aux habitants de ces localités d’être mieux connecté avec le reste du pays, voire du monde. Des installations qui viennent s’ajouter à d’autres portant notamment sur les infrastructures à l’instar des routes, les bâtiments administratifs comme les différentes sous-préfectures que l’on trouve dorénavant dans tous les arrondissements et les structures de sécurité, les écoles, les hôpitaux. Le développement des infrastructures touristiques n’est pas en reste dans ce souci affiché des pouvoirs publics de marquer la présence de l’Etat sur le terrain. L’ambition affichée ici est de faire de la péninsule, « un endroit où tous les Camerounais pourront se rendre comme dans toute autre partie du pays », comme l’indiquait à l’époque le premier président du Comité de coordination et de mise en oeuvre des projets prioritaires à réaliser dans la zone de Bakassi


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