Comment se présente votre unité d’isolement ?

Il s’agit d’une unité qui a été mise sur pied sur haute instruction du ministre de la Santé publique, et sous la supervision du directeur de l’hôpital Laquintinie. C’est une unité qui a une zone technique et une zone de soins. Elle comporte une salle pour les cas suspects et une autre pour les cas confirmés. Si un cas se présente, le patient est conduit au centre à bord d’une ambulance dédiée. Il est conduit dans la salle des cas suspects, où un prélèvement est effectué et acheminé au Centre Pasteur de Yaoundé, qui va confirmer ou infirmer le diagnostic. Si le test est positif, le patient est transféré dans la salle des cas confirmés pour la suite de sa prise en charge.

Parlons ressources humaines. Un personnel spécifique a-t-il été affecté à cette unité ?

Il existe un personnel d’astreinte affecté à cette unité, en effet. Mais il s’agit d’un personnel qui, à la base, est celui de l’hôpital Laquintinie. En raison de la situation à laquelle nous faisons face, un planning spécifique a été élaboré et est affiché. Ainsi, les personnes concernées sont informées, afin qu’il n’y ait pas de problème en matière de disponibilité de la ressource humaine. Permettez-moi d’ajouter que ce personnel est appuyé par une équipe d’épidémiologistes, lesquels sont notamment chargés de scanner les patients ici.

Cette unité d’isolement est-elle définitivement installée ?

La mise sur pied de cette unité est une mesure d’urgence. Il s’agit d’une décision prise face à une situation bien précise, et je rappelle qu’elle a été prescrite par le ministre de la Santé publique, pour répondre à la situation d’urgence que j’ai mentionnée plus haut. C’est une réponse précise à l’épidémie du coronavirus. Nous ne pouvons pas vous dire pour l’instant ce qu’il en adviendra lorsque l’alerte sera passée.