Le sujet a été au cœur du 4e sommet Transform Africa, organisé les 8 et 9 mai dernier à Kigali au Rwanda.
Mardi et mercredi derniers, environ 4000 délégués venus d’Afrique et du monde se sont retrouvés à Kigali au Rwanda pour la 4e édition du sommet Transform Africa, sous la présidence effective de Paul Kagame, chef de l’Etat rwandais et par ailleurs président du conseil d’administration de Smart Africa, à l’initiative de la rencontre. Les travaux séquencés en tables rondes, forum, symposium et exposition tournaient autour du thème « accélérer un marché digital unique en Afrique ».
En sa qualité de représentant du président de la République, le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey a pris part au sommet, en compagnie de Minette Libom li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications.
En ouvrant le Sommet, Paul Kagame a redit sa conviction selon laquelle l’Afrique a toutes les capacités nécessaires pour son décollage, de manière concertée.
« L’Afrique n’est pas du tout pauvre. Tout le secret réside dans l’utilisation de nos ressources. Nous devons arrêter de dépenser pour consommer, mais investir dans les infrastructures, la technologie et l’éducation », a-t-il affirmé. D’ailleurs, la table ronde qui a suivi le cérémonial d’ouverture du sommet a donné l’opportunité aux panélistes de corroborer ces propos du président.
Pour Amani Abou-Zeid de l’Union africaine par exemple, les TIC sont très importantes pour faciliter le commerce intra-africain tant souhaité par les Etats. Elles sont pratiquement indispensables dans des secteurs tels que le transport aérien ou maritime.
Pendant les deux jours du sommet, les questions de santé, de développement de l’agriculture, de mise en place de villes ou communautés « smart », la place des femmes et des jeunes, la régulation et même la mise en commun des politiques de développement des TIC ont été abordées.
Il faut dire que le Cameroun est membre de cette initiative visant la construction d’une infrastructure de télécom clé en Afrique subsaharienne. L’objectif final est de connecter tous les pays membres et même au-delà à Internet pour asseoir un véritable marché commun. Rendez-vous a été pris en mai 2019 pour faire le point.