L’éclairage du consultant de CT et entraîneur de football sur la CAN 2017.

« C’était un groupe A vraiment très compliqué. Toutes les équipes se valaient finalement et les plus entreprenantes sont passées, le Burkina Faso nous a présenté un beau visage pendant ses matchs de poule et mérite sa place de leader. Le Gabon s’est fait rattraper par son instabilité d’avant compétition et malgré la maîtrise technique de Bouanga qui dès les 15 premières minutes a été percutant au couloir gauche, la réussite a tourné le dos aux Panthères. Les Lions ont été forts psychologiquement. Ils ont bien géré la rencontre sur le plan défensif même si à la fin, il y a cette grosse frayeur qui fait d’Ondoa le héros de cette qualification. Mais il faut avouer que les changements successifs à chaque match du 11 de départ n’aident  pas l’équipe à avoir une cohésion et surtout un projet de jeu offensif. Il y a un problème d’automatisme en attaque mais la générosité du bloc équipe dans la récupération des ballons n’a pas permis aux Panthères d’être sereins dans la maîtrise du jeu. C’est vrai que la crise politique au Gabon toujours tendance à refaire surface et que sûrement beaucoup espéraient une qualification pour ramener plus de monde à s’intéresser à la CAN mais, nous sommes en Afrique et nous savons faire la part des choses. Je pense que le côté festif prendra le dessus sur cette élimination prématurée. La colonie camerounaise est très grande et pourra continuer à faire bouger Libreville. Nous aimons le football en Afrique. La fête sera toujours belle».