Tabagisme: un monde sans fumée, c’est possible


L’Organisation mondiale de la santé y veille et l’industrie du tabac propose des alternatives

 

Mercredi 31 mai, comme tous les ans, l’on a célébré la journée mondiale sans tabac. Pourtant le débat sur l’avenir de ce produit se poursuit. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les faits sont clairs : « La consommation de tabac tue plus de 7 millions de personnes chaque année ». Elle coûte en outre aux particuliers et aux gouvernements des sommes faramineuses en dépenses de santé et en perte de productivité. Pour l’OMS, le tabac met en péril le développement des nations du monde entier. Il est dès lors question  pour les gouvernements de lutter sans ménagement contre le tabac. Les mesures préconisées portent notamment sur l’interdiction du marketing et de la publicité pour le tabac, l’accroissement des droits d’accise et l’interdiction du tabac dans certains espaces.

Toujours est-il que face à l’intransigeance de l’OMS qui bénéficie de l’appui de nombreux Etats, la réflexion est ouverte sur une alternative à la consommation du tabac dans ses formes traditionnelles.  A cet effet, une cinquantaine de journalistes de 15 pays d’Afrique francophone a pris part il y a quelques jours (19-21 mai) à Bamako au Mali à un séminaire sur le thème,  « L’avenir de l’industrie du tabac : un monde sans fumée et ses enjeux en Afrique. » Cette rencontre a été organisée à l’initiative de AllAfrica Global Media, fournisseur de contenus multimédia sur l’Afrique et développeur de services. Outre les professionnels des médias, ont pris part à cette rencontre des représentants de Philip Morris International (PMI) l’un des plus grands cigarettiers du monde. Les journalistes africains qui ont constitué en juillet 2016 à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, le Réseau des journalistes observateurs de l’industrie de la nicotine et du tabac (REJOINT), n’ont pas manqué l’occasion d’alimenter le débat sur l’avenir de l’industrie du tabac.

Il ressort qu’il est possible de fumer sans se ruiner la santé. Pour justifier cette nouvelle donne qui va à contre-courant des campagnes planétaires antitabac, Harouna Ly, le responsable des affaires institutionnelles pour l’Afrique de PMI a présenté des produits nouvelles générations inventées par son entreprise. Ainsi, un nouveau système à chauffer le tabac baptisé iQos sera bientôt commercialisé. Par rapport à une cigarette classique, il permettrait de réduire en moyenne de 90 à 95% les niveaux de substances toxiques.


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