Le Comité exécutif devra analyser et se prononcer sur les propositions des personnalités du football réunies à Rabat.
Une coupe d’Afrique des nations tous les deux ans au mois de juin. Le sujet est souvent revenu sur la table lors des discussions dans les milieux du football africain. Réunis pendant deux jours dans le cadre du premier symposium de la Confédération africaine de football organisé les 18 et 19 juillet à Rabat au Maroc, des personnalités des 55 associations de football, ont évoqué la question dans un atelier sur la CAN. Claude Le Roy, Florent Ibenge et Hervé Renard notamment, sélectionneurs nationaux, ont été intégrés lors des travaux pour leur « bonne connaissance et expérience du football africain ». D’anciennes gloires du football aussi.
Les participants ont donc suggéré de changer la période sans changer la périodicité de la CAN. La compétition se jouerait donc, d’après eux, aux mois de juin et juillet des années impaires et tous les deux ans. Cela permettrait de gérer « tous les problèmes liés à la libération des joueurs en clubs lorsque la compétition a lieu en janvier et en février ». L’on parle également d’une compétition avec 24 nations, soit huit pays en plus. Mais, pour être l’hôte de la CAN, un comité d’audit indépendant de la CAF devrait intervenir dans les pays candidats pour s’assurer que toutes les conditions requises par le cahier de charges sont respectées. Et pour alléger le calendrier, la proposition de jumeler les éliminatoires de la CAN et de la coupe du monde a été faite. Huit ateliers ont été constitués lors des assises de Rabat. Compétitions interclubs, développement du football, football jeunes, partenariats internationaux, rôles et perspectives des footballeurs sont, entre autres, des thèmes évoqués. Il est aussi souhaité que tous les championnats débutent à la même période pour une meilleure tenue des compétitions interclubs. Bien plus, pour la Ligue des champions et la coupe de la Confédération, il faudrait « tenir compte des contraintes géographiques pour permettre aux équipes de ne pas passer trop de temps à voyager en phase préliminaire. Les clubs participants devraient remplir de nouveaux critères en termes d’infrastructures hôtelières ou encore de qualité de stade ».
La renaissance et le développement du football africain sont annoncés. A l’issue des échanges d’ hier, des réformes sont en vue pour toutes les compétitions CAF. Un Comité exécutif à forts enjeux espéré ce jour ? Oui, puisqu’il devra analyser, évaluer, bref scruter chacune des propositions faites lors du symposium. Les décisions quant à elles, seront prises au cours de l’Assemblée générale de la CAF toujours ce jour. Ahmad Ahmad, président de l’instance souhaite « écrire une page d’histoire dans la transformation du football africain ».