Sud: l’ambassadeur des Etats-Unis en visite


Peter-Henry Barlerin s’est notamment rendu le 19 avril à Ngoulkemakong, département de la Mvila.

« Socoopromam : le manioc, c’est notre affaire ». Le slogan sert de ralliement au millier de membres de la Société coopérative des producteurs de manioc de l’arrondissement de Ngoulemakong (Socooproman).

Plus d’une fois, cet appel s’est élevé au dessus de la cité, baptisée « porte d’entrée de la région du Sud », ce 19 avril 2018, à la place du marché de Ngoulemakong. Un jour inoubliable, pour les producteurs de manioc de cet arrondissement de 18.000 habitants, département de la Mvila, région du Sud.

Ceux-ci ont accueilli celui qu’ils ont appelé, leur « grand-ami », l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique effectuait ainsi, en présence du gouverneur Félix Nguélé Nguélé, une visite de travail dans leur arrondissement.

Outre les paroles et les verbes contenus dans les prises de parole protocolaire, Peter H. Barlerin a visité quelques réalisations de la Socooproman, dont : un champ à bois pour la semence de manioc de 10 hectares et l’unité de transformation et de commercialisation du manioc de Ngoulemakong (Utracom).

Selon Angeline Akoa, présidente du conseil d’administration de la Socooproman, son organisation est issue de la fédération des unions de femmes agricultrices de Ngoulemakong depuis 2008. Depuis une décennie déjà, cette structure de développement mène des activités à plusieurs niveaux, à savoir : production, transformation, commercialisation, encadrement de ses membres, formation et développement des activités connexes. C’est dans ce contexte que l’Utracom a vu le jour.

De nombreuses et importantes autres structures ont également été mises sur pied notamment, une caisse villageoise, une maison du planteur pour ne citer que celles-là. En perspective, la Socooproman compte s’investir dans la construction d’une usine de transformation de manioc en farine pâtissière, tapioca et en amidon industriel.

Et, pour y parvenir, il lui faut des partenaires de poids. Ce qui justifie la main tendue des membres à l’ambassade des USA. Un appel qui a été bien entendu. D’où la descente de l’ambassadeur à Ngoulemakong.


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