Start-ups Cameroun et Israël main dans la main


Accompagner les jeunes porteurs de projets dans la création d’entreprises. Telle est la mission principale du Technipole incubateur d’entreprise « Sup Valor » logé à l’Ecole nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé (Ensp). Depuis 2010, date de sa création, il a contribué à l’émergence d’une nouvelle classe de jeunes chefs d’entreprises ou encore champions nationaux tels qu’Arthur Zang et Alain Nteff qui ont respectivement mis sur pied une tablette médicale dénommée Cardiopad et une application Internet baptisée Gifted Mum.

En outre, la structure a favorisé la production de 47 businessplans et la création de 28 entreprises. Tous ces jeunes ont été formés dans le moule de l’institution qui compte des salles de cours et des laboratoires techniques. Cependant, des difficultés subsistent. « Nous faisons face au manque de financement depuis 2015 et à l’insuffisance de personnels formés », a déploré Georges Kamande, expert consultant en création de valeur et de la transformation numérique à Technipole SupValor.

En compagnie de Ran Gidor, ambassadeur d’Israël au Cameroun, Achille Bassilekin III, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), a touché du doigt les réalités de cet incubateur. Edifié par ce périple qui a commencé jeudi dernier avec une escale à la délégation du Centre, en passant par le Centre international de l’artisanat de Yaoundé et au Centre de gestion agrée/Cabinet Auditec Consulting vendredi dernier, le Minpmeesa a confié avoir déjà un aperçu concret de ses priorités en ce qui concerne le développement des startups.

« J’ai découvert les conditions dans lesquelles travaillent les jeunes créateurs d’entreprises. Cela me conforte dans la nécessité de renforcer cette initiative pour leur permettre de vivre de leur créativité ici au Cameroun. Nous allons voir comment densifier l’assistance que nous appor tons à l’Ensp », a déclaré le ministre.

L’ambassadeur d’Israël dont le pays est le partenaire financier du technipole se dit, prêt à poursuivre l’aventure : « Nous sommes à la deuxième phase du projet et nous comptons faire de centre le meilleur en Afrique et dans le monde. Il est donc temps pour que les jeunes en fassent bon usage pour que nous puissions passer à la vitesse supérieure en matière de développement de notre économie » a expliqué le diplomate.


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