La Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) n’est pas en marge des festivités de la Journée internationale de la femme. En prélude à cette journée qui se célèbre le 8 mars prochain, elle a initié une série d’activités en son siège à Yaoundé. Après la causerie éducative organisée lundi sur les maladies cardio-vasculaires, une autre rencontre hier sur le thème : « Femmes et unions libres ».
En présence du Directeur général de la SOPECAM, Marie-Claire Nnana, et du Directeur général adjoint, Shey Peter Mabu, l’échange a permis aux femmes de s’édifier sur leurs droits ainsi que ceux de leurs enfants. Animée par Me Claire Atangana Bikouna, avocate au Barreau du Cameroun, représentant du batonnier pour les régions du Centre, Sud et Est, ce sujet a suscité grand intérêt auprès de l’assistance.
De l’avis de la juriste, les femmes doivent connaître et préserver leurs droits et ceux et de leurs enfants dans une relation en union libre. « Comme la loi ne reconnaît pas les per sonnes en union libre comme des couples, les femmes doivent savoir qu’elles n’ont pas de droit de protection particulière. Pour cela, elles doivent être prévoyantes. Si elle exerce une activité commerciale, elle doit la gérer de façon autonome.
Si elle acquiert un bien, elle doit s’assurer de le mettre à son nom. Car en cas de séparation, si le bien obtenu en commun ou par elle est acquis au nom du concubin, ce bien reviendra à ce dernier », a-t-elle expliqué. Quant à la protection des droits de l’enfant dans une union libre, l’on apprendra qu’il revient à la femme de prendre les devants et de convaincre le géniteur de reconnaître sa progéniture lors de l’établissement de l’acte de naissance.
« Ceci afin de lui donner une identité et des droits en tant qu’enfant naturel de quelqu’un », a conclu Me Claire Atangana Bikouna. Les activités se poursuivent ce jour avec un match de handball suivi de la journée gastronomique demain.