Les stratégies efficientes pour l’atteinte de cet objectif en 2017 sont au centre des journées d’imprégnation au programme d’action ouvertes jeudi dernier par le Dg, Marie-Claire Nnana
Pas de temps pour se tourner les pouces en 2017 à la Société de presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam). Face aux responsables des services centraux et déconcentrés de l’entreprise jeudi dernier, dans le cadre des journées d’imprégnation et de sensibilisation au programme d’action 2017, Marie-Claire Nnana, le directeur général, a été très claire. « Nous devons chercher la performance dans chaque acte que nous posons dans le cadre de nos activités ». Même si l’entreprise a enregistré des résultats significatifs en publicité, vente des produits, imprimerie et édition, le directeur général appelle chaque employé à mouiller davantage le maillot.
Parlant de Cameroon Tribune, Marie-Claire Nnana a relevé : « Nous devons faire de l’argent avec notre produit phare qui jouit d’une crédibilité sur le marché », a-t-elle martelé. Elle insiste ainsi sur le fait que « nous devons nous adapter à la grande mue qui fait de nous, une entreprise à capital public, versée dans le grand bain de la concurrence. La performance dans chaque domaine de notre entreprise est donc impérative ». Les investissements, réalisés ces dernières années avec le précieux concours de l’Etat, doivent être mis à contribution pour le décollage de la Sopecam, transformée depuis le 28 avril 2016, en société à capital public. En 2017 donc, Marie-Claire Nnana vise un chiffre d’affaires de près de neuf milliards de F. « De tels objectifs ne peuvent être atteints sans une implication de tous, sans une mobilisation de tous les instants », pense Marie-Claire Nnana.
Les journées d’imprégnation ouvertes hier au siège de l’entreprise sont pour l’ensemble des responsables de la Sopecam, une occasion de faire des propositions nouvelles et concrètes, en vue de la mise en place des stratégies à même de propulser la Sopecam vers la performance. Créativité et audace ont été recommandés pendant les travaux. Les réflexions s’achèvent ce jour par des recommandations, la journée d’hier ayant été consacrée à plusieurs exposés.
Ils ont dit:
Armand Essogo: « Nous allons faire plus d’efforts »
Chef de Division régionale du Littoral.
« Nous allons faire notre, cette recommandation du directeur général qui vise à renflouer les caisses. L’année dernière, nous nous sommes davantage orientés vers le client. Cette fois nous allons faire plus, en faisant venir les capitaines d’industries qui sont à Douala dans nos locaux. Au niveau de l’information, nous ferons en sorte que la production du Littoral soit de qualité, pour attirer davantage d’annonceurs ».
Aimé Francis Amougou: « Les directives sont bien notées »
Chef d’Agence Sopecam, Ebolowa.
« Nous avons très bien suivi les directives du directeur général. Notre premier travail en temps que chef d’agence sera d’aller porter ce message à nos collaborateurs. Les mobiliser davantage et faire en sorte que tout le monde se mette résolument au travail. La Sopecam n’est pas l’affaire de la seule personne du directeur général, mais de tous. Nous allons montrer qu’il y a aussi du potentiel au Sud ».
Choves Loh: “Work For The Progress Of The Company”
SOPECAM Chief of Agency, Bamenda.
“I am made to understand that every year; senior staff of SOPECAM need to refresh their skills and recommit themselves on how to better work for the progress of the company. This is in line with the General Manager’s prescriptions that all staff should commit themselves so as to be able to fetch more income for the company with the little resources available. ”
Patrice Mbossa: « Nous serons agressifs sur le terrain »
Chef d’Agence Sopecam, Maroua.
« Nous allons continuer sur les bases de 2016 en étant très agressifs sur le terrain. Nous irons dans les coins et recoins, de telle sorte que même les petits villages soient aussi présents dans Cameroon Tribune. Quand une personne voit son village dans le journal, elle l’achète. Dans l’Extrême-Nord, les perspectives sont bonnes et nous pensons pouvoir relever le défi ».
Eric Vincent Fomo: « Il y a du grain à moudre »
Chef d’Agence Sopecam, Bafoussam.
« Le budget de la Sopecam n’est pas déposé dans un coffre-fort. Il faut travailler pour avoir cet argent, en entreprenant un certain nombre d’actions pour générer des ressources. La réunion d’imprégnation d’aujourd’hui nous a permis de comprendre le projet de l’entreprise. A Bafoussam, nous sortons d’une année fructueuse et nous allons poursuivre dans cette lancée en 2017 sur tous les segments. Il y a du grain à moudre».