Situation économique en CEMAC: de belles perspectives en 2018


C’est ce qui ressort de la première session du Comité de politique monétaire tenue hier à Yaoundé.rnrnLa Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) est sortie de la zone de risque élevé, même si les économies des six pays membres sont encore fragiles et nécessitent un accompagnement.rnrnComme éléments de preuve, des prévisions assez rassurantes pour l’année 2018, rendue à son premier trimestre, comparativement à la situation en 2017. Un taux de croissance réel du produit intérieur brut prévu à 2,1% en 2018 contre une légère récession à -0,1% l’an dernier.rnrnLa remontée du taux de couverture extérieure de la monnaie à 64,2%, contre 57,5% en 2017, avec pour corollaire, la disponibilité des réserves de change permettant de couvrir des importations pendant un peu plus de trois mois, contre à peine deux mois en 2017 est un autre fait marquant. rnrnAutres données encourageantes, la réduction du déficit budgétaire de 3,3% en 2017 à 2,4% pour l’année en cours. Le taux d’inflation estimé à 1,8% en 2018, contre 0,9% en 2017, reste stable, puisqu’en dessous du seuil communautaire de 3%.rnrnTout ceci a été rendu public hier à Yaoundé par Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), par ailleurs président du Comité de politique monétaire (CPM), réuni en sa première session de l’année en cours.rnrnL’autre embellie à saluer, de l’avis du président du CPM, c’est la remontée des cours de certaines matières premières, dont le pétrole qui connaît aussi une amélioration dans sa production. « Une hausse dont le premier impact se fera ressentir sur le budget des Etats », a souligné Abbas Mahamat Tolli.rnrnCette première rencontre de l’année a également permis de faire le point sur la mise en œuvre des réformes économiques, monétaires et financières entamées dans la sous-région. Et au vu de leur accélération, le CPM a pu conclure que les activités économiques devraient se raffermir.rnrn« 75% des actions prévues ont été entièrement réalisées et les 25% restants sont en cours de réalisation ». Le comité a donc encouragé le gouvernement de la BEAC à poursuivre la finalisation des mesures restantes.rnrnL’unification des marchés financiers de la région a aussi été évoquée pour permettre au gouverneur de dire que des actions sont en cours pour que cette volonté des chefs d’Etat soit rapidement concrétisée, dans la mesure où cela va donner plus de possibilités de mobilisation des ressources pour financer l’économie.rnrnCe sont ces belles perspectives  qui ont par exemple décidé la banque centrale à abandonner les objectifs nationaux de refinancement au profit du pilotage des taux, entre autres.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *