Echange normal entre le représentant d’une des structures du système des Nations unies installées au Cameroun et le ministre des Relations extérieures. C’est ainsi que Lazare Etien Kouassi, représentant-résident du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Cameroun a qualifié l’entretien que lui a accordé jeudi soir, le ministre Lejeune Mbella Mbella.

Dans le cas spécifique, il s’agissait donc pour le haut fonctionnaire onusien d’un échange qui tournait autour des nombreux réfugiés que le Cameroun accueille sur son sol, du fait de la situation dans certains pays limitrophes. « Nous avons discuté du cas des 40 000 réfugiés nigérians repartis dans leur pays à la veille de l’élection », a indiqué Lazare Etien Kouassi sans rentrer dans les détails.

Toutefois, il convient de rappeler que le 2 mars 2017, un accord tripartite entre les gouvernements de la République du Cameroun, de la République fédérale du Nigeria et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés avait été signé à Yaoundé.

Celuici portait notamment sur le rapatriement librement consenti des réfugiés nigérians vivant en territoire camerounais. A l’époque, ce sont quelques 85 000 Nigérians qui vivaient alors au Cameroun du fait de la crise contre la secte terroriste Boko Haram.