Les averses qui se multiplient à contretemps, les changements climatiques, les sols qui se dégradent, la sélection des semences, la modernisation des filières de production… Face à ces difficultés récurrentes, les producteurs du secteur agropastoral ne savent parfois plus où donner de la tête.
Pourtant, une bonne formation en adéquation avec ces réalités, permettrait d’apporter des solutions scientifiques pour contourner l’essentiel de ces difficultés, souligne le recteur de l’Université de Dschang.
C’est l’une des motivations ayant conduit mardi dernier, à la signature d’un accord cadre de partenariat entre l’Université de Dschang (UDS) et l’Institut supérieur d’agriculture et de gestion (ISAG) d’Obala. Le but étant d’offrir à Obala comme à Dschang, la même qualité de la formation aux apprenants.
Dans le contenu, l’UDS, à travers la longue expérience de sa Faculté d’agronomie et des sciences agricoles (FASA), doit accompagner l’ISAG d’Obala dans la formation des étudiants en master, dans les filières tel que la production animale et végétale, le génie rural, la foresterie, l’économie et la sociologie rurale.
Ce partenariat public-privé, selon le Pr Roger Tsafack Nanfosso, recteur de l’UDS, permettra d’avoir sur la main et en quantité, des spécialistes qualifiés qui vont contribuer au développement du secteur agrosylvopastoral camerounais, pour répondre aux besoins d’une université pratique et surtout aux idéaux du chef de l’Etat qui milite pour sa modernisation.
Pour Louis Ndjie, directeur général de l’Institut supérieur d’agriculture et de gestion d’Obala, le Cameroun est un pays principalement agricole. « Actuellement il y a beaucoup de programmes nationaux et des partenariats d’horizons divers, qui soutiennent l’essor du secteur agropastoral ».
Bien outillés, de nombreux jeunes, titulaires d’un master dans les filières agropastorales, peuvent aisément devenir des entrepreneurs agropastoraux et remplacer les vieux producteurs tout en fournissant des emplois et en densifiant les productions.