L’heure est résolument au travail pour la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM) qui se réunit en session demain à Yaoundé. Depuis leur prise de fonction le 27 avril 2017, Peter Mafany Musonge et les quatorze autres commissaires n’ont pourtant pas chômé. Cette instance, dont la mission principale est « d’œuvrer à la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme au Cameroun, dans l’optique de maintenir la paix, de consolider l’unité nationale du pays et de renforcer la volonté et la pratique quotidienne du vivre ensemble de ses populations », ce sous l’autorité du président de la République, a choisi jusqu’ici la discrétion pour travailler. C’est ainsi qu’elle a commencé à recevoir des propositions de Camerounais dans l’optique d’améliorer la pratique quotidienne de notre vivre ensemble. Si la réunion qui se tient demain à Yaoundé n’est pas la première depuis l’installation officielle de la Commission le 27 avril dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, une première réunion de prise de contact ayant eu lieu 24 heures seulement après cette entrée en fonction, tout porte à croire que celle-ci viendra véritablement lancer les activités de la CNPBM.
Une entrée en activité qui sera par ailleurs suivie jeudi prochain de l’installation officielle de Cornelius Chi Asafor, secrétaire général de la Commission. Des actions qui interviennent quelques jours seulement après la nomination, par le ministre des Finances, d’un agent comptable au sein de la structure. Tout est par ailleurs en train d’être mis en œuvre pour doter la Commission d’un siège. L’adoption par la Commission de son règlement intérieur est un indicateur de ce que cette structure rentre définitivement dans sa phase active. Ce règlement intérieur, conformément aux dispositions générales du décret du 23 janvier 2017 portant création, organisation, et fonctionnement de la Commission, est celui qui fixe les modalités d’organisation et de fonctionnement interne et les règles de procédure. Autant dire qu’il s’agit de l’ossature sur laquelle va s’appuyer l’exécutif de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme pour mener ses activités.