Les assises organisées par l’université de Yaoundé I ont été ouvertes lundi par le Minesup, Pr. Jacques Fame Ndongo.

Contre la désinformation, la publication d’images choquantes, la liberté de ton et autres travers venant des réseaux sociaux, le département des Sciences du langage de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de l’université de Yaoundé I, ouvre le débat.  Il organise depuis lundi à Yaoundé et ce jusqu’à mercredi, sous le parrainage des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Communication, le premier colloque international pluridisciplinaire. Thème des assises : « Réseaux et médias sociaux en contexte : quels acteurs pour quelles appropriations et quelles significations ? ».

S’il est, de prime abord, difficile de cerner la question, le Pr. Alphonse Joseph Tonyé, chef de département des sciences du langage, explique que les participants vont s’intéresser à ceux qui interviennent dans les réseaux sociaux, leur mode opératoire et leurs objectifs. « Il y en a qui viennent se défouler, se positionner, manipuler. On veut identifier les acteurs, comment mieux s’approprier les réseaux sociaux et enfin quel est le sens qu’on peut donner à ce qui se fait sur la toile », détaille-t-il. Et pour répondre à toutes ces questions, les assises connaissent la participation des universitaires de haut rang, d’experts venus de France, Belgique… Mais aussi des internautes. « Nous n’avons pas invité le monde entier. Nous voulons que Yaoundé I serve de point de départ d’un mouvement qui peut être transposable », précise le Pr. Alphonse Joseph Tonyé.

En attendant l’ouverture des travaux en ateliers, la rencontre a reçu l’onction de plusieurs membres du gouvernement. Minette Libom li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications a félicité les organisateurs et a relevé que le colloque arrive à point nommé. Car, d’après elle, « la pensée et la réflexion précèdent l’action ». Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo, a souhaité que ce colloque jette les bases d’un débat et d’une réflexion riche et fructueuse. C’est ainsi qu’il a formulé le vœu  que les échanges débouchent sur des propositions concrètes et pertinentes, en vue de l’atteinte des objectifs de promotion de la démocratie, la paix sociale, du développement économique du Cameroun. Les travaux se poursuivent ce jour à la salle Sita Bella à Yaoundé.