Les femmes du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) et celles d’Elections Cameroon (Elecam), en partenariat avec ONU-femmes veulent une meilleure représentativité de leur catégorie au sein des institutions politiques, des organes de prise de décision et dans le leadership. Convaincues que le genre est une approche de développement équitable, qu’il rime avec la justice, l’Etat de droit, la démocratie, la bonne gouvernance et la culture de la paix, elles sont venues plaider auprès des membres de la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale. Objectif : « Veiller à ce que les projets de lois soumis à leur examen soient de nature à impacter positivement et significativement les politiques mises en route pour donner plein effet aux orientations et choix stratégiques définis par le gouvernement de la République », a souligné Marie-Thérèse Abena Ondoa. Pour cette cause, la ministre était accompagnée du directeur général des Elections, Erik Essoussè et de la représentante adjointe d’ONU-Femmes, Hind Jalal.
Après avoir reconnu l’existence de quelques discriminations quant à l’autonomisation de la femme au Cameroun, l’Honorable Hilarion Etong, présidant les travaux au nom du président de l’Assemblée nationale a surtout rappelé que la volonté des pouvoirs publics est d’amener femmes et hommes à conduire le développement durable du pays. Pour lui, cette volonté a été réitérée par le président de la République, lors de sa prestation de serment du 6 novembre 2018 lorsqu’il déclarait : « Je persisterai à consacrer tous mes efforts à promouvoir le rôle des femmes dans notre société ».
C’est dans cette logique de la protection et de la promotion des droits de la femme qu’a été articulé le propos du directeur général des Elections. Il a rappelé que la loi électorale d’avril 2012 institue la prise en compte de l’approche genre dans la constitution des listes de candidats aux différents scrutins. Même si le nombre de femmes est déjà remarquable, il doit néanmoins continuer de progresser. Pour cela, il faut une meilleure législation, ont reconnu les deux personnalités.