Le décret présidentiel du 26 octobre dernier a réorganisé l’établissement.
50 articles, loin des 43 des précédents textes régissant le fonctionnement de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS). Le 26 octobre dernier, le président de la République Paul Biya a signé le décret 2016/427 portant réorganisation de l’institut. Un décret qui vient abroger les décrets N° 91/255 du 31 mai 1991 sur l’organisation de l’INJS et celui N° 91/256 du 30 mai 1991 portant régime et organisation des études à l’INJS.
L’INJS est désormais doté d’un Conseil de direction dont le président est une personnalité nommée par le président de la République et entouré de 11 membres venus des ministères, des services du Premier ministre, de la présidence de la République. Les membres représentants les étudiants, le personnel non-enseignant et enseignant sont élus par leurs pairs. L’introduction du système Licence-Master-Doctorat a été source de conflit entre la direction et des étudiants l’an dernier. Le décret vient définitivement mettre fin au débat en précisant que les études sont organisées en « cycles et filières de formation déclinés en licences, master et doctorat/Phd », peut-on lire à l’article 21 (1) du chapitre III intitulé : des enseignements et formation. L’enjeu de cette réforme LMD dans la formation universitaire et professionnelle est la promotion de la recherche et l’emploi des étudiants diplômés de l’université.
Malgré tout, l’INJS reste soumis aux dispositions générales des lois et règlements qui régissent les institutions publiques d’enseignement supérieur. Et le personnel enseignant en service à l’INJS à « la date de signature du présent décret reste régi par son statut d’origine, sous réserve de changement de statut conformément à la réglementation en vigueur », peut-on lire dans l’article 48 du chapitre VI regroupant les dispositions diverses, transitoires et finales.