Le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a présidé hier la cérémonie d’installation des membres et d’ouverture des travaux de cet organe.
Fait majeur dans cette expérience rééditée de l’organisation des élections sénatoriales au Cameroun : le Conseil constitutionnel au coeur de la coordination du processus.
Dans ses prérogatives, la haute institution s’est réunie hier sous la présidence de Clément Atangana, pour l’installation du président et des membres de la Commission nationale de recensement général des votes. Une double cérémonie qui marquait également l’ouverture des travaux de cet organe.
Une rencontre solennelle rehaussée par la présence du premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone, du procureur général près la dite Cour, Luc Ndjodo, du Vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali.
Elections Cameroon était fortement représenté par le président du Conseil électoral, Enow Abrams Ebge et le directeur général des Elections, Abdoulaye Babalé. C’est Emile Essombe, membre du Conseil constitutionnel, qui préside cet organe chargé du décompte général des votes, sur la base des procès-verbaux et des documents annexes transmis par les commissions régionales de supervision.
Il sera assisté de 21 autres membres, comme le dispose l’article 68 du Code électoral. Dans son allocution d’installation, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, s’est appesanti sur l’avènement du Conseil constitutionnel dans le processus électoral.
En effet, « après la gestion du contentieux préélectoral pour ce qui est des sénatoriales, la haute institution s’est mobilisée pour l’installation des membres de la Commission nationale de recensement général des votes », a indiqué le président du CC. A Emile Essombe et les membres de la Commission, Clément Atangana a prescrit un travail en toute responsabilité et en toute indépendance.
A ce titre, il a rappelé les attributions de la Commission, à la lumière de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral modifiée et complétée par la loi N°2012 /017 du 21 décembre 2012. Immédiatement après leur installation, les membres de la Commission se sont retrouvés pour le début de leurs travaux.
D’après Emile Essombe, des procès-verbaux à l’instar de ceux de la région du Nord ont déjà été réceptionnés. Ce qui suppose plus de célérité dans l’examen des documents. La Commission a un délai de cinq jours pour transmettre le procès-verbal de toutes les opérations au Conseil constitutionnel. Cette institution dispose de 15 jours après le vote, pour proclamer les résultats des élections.