Appel du gouverneur, Grégoire Mvongo, mercredi dernier, en lançant le projet santé, sexualité et sécurité au lycée technique de Bertoua.
Selon une enquête du Bureau central de recensement et d’études de la population au Cameroun, « Les jeunes filles [de l’Est] ont leur premier rapport sexuel avant l’âge de 15 ans ». Or le niveau d’éducation demeure faible chez les femmes/filles avec 49% d’entre-elles n’ayant qu’un niveau d’éducation primaire. Et en matière d’activité sexuelle, il y a plusieurs risques que l’on court. Entre autres, grossesses non planifiées, infections sexuellement transmissibles…
Pour protéger cette jeunesse, notamment les filles de 10 à 14 ans, contre de tels dangers, plusieurs bailleurs de fonds soutiennent le projet santé, sexualité et sécurité plus connu sous l’appelation « Jeune S3 ». La cérémonie de lancement de cette initiative, qui va toucher les régions de l’Est et de l’Extrême-Nord, a eu lieu le 23 novembre dernier avec la mobilisation générale en faveur des enfants, lancée par le gouverneur Grégoire Mvongo au lycée technique de Bertoua à Kano.
Pendant cinq ans, les équipes de l’Association camerounaise pour le marketing social vont mener diverses activités pour renforcer les capacités et les droits des jeunes à faire des choix éclairés en matière de sexualité. Cela se fera à travers la mise en place des plateformes d’échanges entre associations de jeunes, l’éducation complète en matière de santé sexuelle et reproductive en milieu scolaire et extra-scolaire, la tenue des réunions d’information avec les parents sur la santé et le droit en matière de santé de reproduction.