La première journée d’information sur la mutualité camerounaise a été organisée par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale
Plus question de tourner en rond ; les Camerounais ont un besoin pressant de se sentir protégés, malgré l’offre qui ne tient pas toujours compte des réalités du terrain. Entre centres de santé reconnus ou pas, chacun se débrouille comme il peut. D’où l’initiative du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, d’organiser la journée d’information de la mutualité dans le cadre des activités marquant la Semaine du travailleur camerounais. Thème retenu : « Le mouvement mutualiste face aux mutations en cours dans le système de protection sociale au Cameroun . »
Pour le président du comité technique d’organisation, Augustin Tsiemo, « il faut mettre fin au manque de visibilité des soins à moindre coût et se mobiliser contre l’exclusion, s’organiser, se structurer, se recycler pour être efficace » et relever les défis de solidarité et donc d’épanouissement. Le président de l’Union africaine de la mutualité, Abdel, ne dit pas autre chose. Il faut faire en sorte que les adhérents s’approprient leur mutuelle, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Clôturant les travaux, Razack Johny, le secrétaire général du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, représentant le ministre empêché, a prescrit l’accès de tous les citoyens aux soins. Il faut pour ce faire, mettre en place des mécanismes de proximité, partager les idées et les initiatives. Le thème retenu est pour lui un interrogateur des mutuelles dans leur développement et leur accomplissement face aux défis à venir. « Tracer votre chemin et trouver votre équilibre, faites preuve de volontarisme et de résilience face aux événements pour relever les défis. » Le message semble-t-il est bien passé, à condition que tous les acteurs regardent dans la même direction.