Protection de l’environnement : plaidoyer pour un air sain


De concert avec la communauté internationale, le Cameroun a célébré jeudi 6 juin 2019 la 47e Journée mondiale de l’environnement. Pour cette édition, l’accent a été mis sur l’air, d’où le thème « Pollution de l’air ». Ce qui sonne comme une expression constitue en réalité un cri, une interpellation face aux abus que subit la nature.

En effet, comme l’a souligné le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable (Minepded), Nana Aboubakar Djalloh, qui a présidé l’évènement, la pollution de l’air est considérée comme une altération de la qualité de l’air par un agent technique, physique ou biologique au-delà des limites fixées par la réglementation en vigueur sur le plan national. Au rang des sources d’émission des polluants de l’air, les installations industrielles, les véhicules motorisés et la combustion à l’air libre. Toute chose de nature à impacter la santé, entraînant la mort prématurée de sept millions de personnes dans le monde selon une étude du Minepded.

L’urgence d’agir s’impose alors comme une nécessité. La Journée mondiale de l’environnement a constitué un bon prétexte pour l’instance internationale pour mener une action de sensibilisation. D’après Jean Luc Stalon, représentant résident du programme des Nations unies pour le développement, le thème choisi a pour but de réduire considérablement la pollution de l’air dans le monde. Les gouvernements, les industries et les communautés doivent se réunir afin d’explorer les possibilités existantes en termes d’énergies renouvelables et de technologies vertes et à améliorer la qualité de l’air dans les villes. Le Cameroun pour sa part est plutôt bien avancé en matière de lutte contre la pollution.

D’après Nana Aboubakar Djalloh, le pays s’est doté du cadre réglementaire encadrant la protection de l’atmosphère et a lancé des chantiers concernant l’homologation des normes de la qualité de l’air. Une étude sur l’état des lieux de la qualité de l’air dans les villes de Yaoundé et Douala est également en cours.

A l’avenir, il est prévu l’élaboration d’un dispositif de surveillance de la qualité de l’air dans les centres urbains à risque. La table ronde organisée vendredi 7 juin 2019 à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature a constitué le clou d’une semaine d’activités. Face aux futurs fonctionnaires de l’Etat, des experts de la Giz Pro-PFE et de WWF entre autres. Ils ont mené un débat autour du thème « l’état de l’environnement au Cameroun ».


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *