Promotion des études supérieures en Afrique : une plateforme numérique bientôt créée


Une plateforme numérique pour présenter les offres académiques des pays de l’Afrique centrale, mais pas seulement. Cette vitrine va aussi proposer et dévoiler les possibilités d’emplois, ainsi que l’environnement dans lequel évoluent les établissements retrouvés dans le secteur de l’enseignement supérieur. D’après Armand Claude Abanda, président exécutif du Forum des universités et grandes écoles professionnelles d’Afrique centrale (Fugepac), qui met en œuvre cette plateforme, cela évitera qu’on ait la fuite de cerveaux. « Nous avons beaucoup de génies qui partent et qui ne reviennent pas. C’est l’Afrique qui perd. Pourtant, nous avons de très bonnes écoles en Afrique centrale et  la formation correspond à notre environnement. Donc à partir de ces informations, un étudiant pourra choisir son point de chute. Il aura aussi la possibilité de télécharger sa demande d’inscription dans l’école choisie… C’est une aubaine pour les étudiants et les parents de la sous-région qui pensent que l’Occident est meilleur en matière de formation », affirme-t-il. 

Actuellement, cette plateforme est en cours de réalisation par le Fugepac. Seuls les universités et instituts de l’enseignement supérieur ayant des autorisations de fonctionnement de leurs Etats et reconnus également par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) auront la possibilité d’y souscrire. C’est d’ailleurs pour cette raison et bien d’autres que le président exécutif du Fugepac s’est rendu à Ouagadougou au Burkina Faso la semaine dernière. Chez les hommes intègres le 22 février dernier, Armand Claude Abanda a signé un partenariat avec le Cames. C’est un organisme qui réunit à lui seul, une vingtaine de pays d’expression française. Objectif de ce partenariat : consolider cette plateforme numérique en gestation. À travers cet accord, les deux parties s’engagent entre autres, à mutualiser leurs expertises pour faire connaître les offres de formation de l’Afrique centrale, et à doter les États membres de ressources humaines capables de répondre aux besoins y relatifs. Au sortir de cette rencontre, Armand Claude Abanda a déclaré qu’il est  très heureux et honoré d’avoir signé cet accord avec le Cames. « Je voudrais très sincèrement remercier son secrétaire général », a-t-il reconnu. Il explique ainsi que « le partenariat avec le Cames va nous donner la possibilité de bénéficier de son accompagnement scientifique et de nous associer pour rechercher les financements de nos projets communs : l’encadrement des projets des étudiants ou l’équipement de certaines universités. Question d’avoir un réseau universitaire doté de matériel de pointe. » Le Pr. Bertrand Mbatchi, secrétaire général du Cames n’a pas manqué de saluer cet accord. Pour lui, ce  partenariat est une opportunité pour regarder vers la même direction en Afrique centrale.


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