Projet d’urgence de lutte contre les inondations : la Banque mondiale évalue les chantiers


A moins de deux ans de la fin du projet, l’institution est allée à l’Extrême-Nord s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.

C’est en principe le 31 mai 2019 que les travaux prescrits par le chef de l’Etat dans le cadre du Projet d’urgence de lutte contre les inondations (PULCI) dans le Mayo-Danay, arrivent à leur terme.

Afin d’apprécier l’état d’avancement et la qualité des ouvrages, une délégation de la Banque mondiale vient de visiter les 7 et 8 mars, les chantiers ouverts dans le cadre de ce projet.

La délégation était conduite par Pierre Boulanger, représentant du PULCI auprès de la Banque mondiale. A cette mission s’est jointe la mission de contrôle des travaux, les responsables des entreprises qui exécutent les travaux, les responsables de la SEMRY et les cadres du PULCI sous la conduite de Laoumaye Merhoye, le coordonnateur de ce projet.

Fort du fait que c’est de la carrière de Balda que sort l’essentiel des moellons utilisés dans le cadre du PULCI, l’équipe conduite par Pierre Boulanger s’y est rendue. Il était question qu’elle apprécie le système du fonctionnement et d’approvisionnement du chantier.

Sur la digue de Maga, la mission s’est réjouie de l’ingéniosité de l’entreprise qui a réussi un système de bétonnage ayant permis de boucher pour une bonne durée, les zones d’infiltration d’eau à travers la digue.

La délégation est ensuite allée s’enquérir de l’état d’avancement des constructions des cases pour les sinistrés. Pour ce qui est de la digue du Logone, une attention particulière a été accordée à l’enrochement des berges.

L’équipe de la Banque mondiale s’est également arrêtée sur chacun des 17 points critiques antérieurement  identifiés et qui s’étalent sur les 70 km de digue du Logone qui séparent Yagoua du déversoir de Pouss.

La riziculture étant la principale activité des populations du Mayo-Danay, la mission s’est rendue dans les périmètres irrigués afin d’apprécier le travail abattu.

On apprendra d’ailleurs de Marc Samatana, le Dg de cette société que l’année dernière, la production par hectare est passée de 4 à 8 tonnes. Au terme de cette visite de travail, Pierre Boulanger  s’est dit soulagé de la qualité du travail abattu. Ce qui ne l’ a pas empêché de prescrire à chaque maillon de la chaîne, le respect des engagements contractuels.


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