L’opération a été effectuée sous la supervision du ministre du Commerce jeudi dernier à Nkolfoulou.
Le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana a procédé jeudi dernier a fait procéder à la destruction de près de quatre tonnes de produits avariés à Nkolfoulou par Soa. Il s’agit surtout des produits cosmétiques notamment shampoing, savon, crèmes éclaircissantes et défrisantes, déodorants, gels de douche, pâtes dentifrices, poudre, eau de Cologne, fond de teint et lotion ainsi que de la margarine.
Ces marchandises contenues pour certaines dans des packs et d’autres dans des cartons ont été broyées et mélangées à d’autres détritus par deux gros engins. L’on apprend de la Brigade de contrôle que ces produits dont la date de consommation était dépassée de plus d’un an ont été saisis lors d’une vaste opération dans des boutiques et magasins implantés dans quelques régions du pays et ramenés à Yaoundé pour la dite destruction.
Selon Luc Magloire Mbarga Atangana, les équipes de la brigade ont été déployées sur le terrain il y a une dizaine de jours afin de procéder à la saisie systématique des produits douteux grâce notamment à la collaboration de la police.
« Je voudrais remercier le délégué général de la Sureté nationale, c’est lui qui a sonné l’alerte et qui nous a permis de nous rendre sur place », a déclaré le ministre. Il a également ajouté que l’opérateur économique incriminé n’a pas opposé de bras de fer. « Très souvent, il arrive que les opérateurs incriminés ne collaborent pas, ou en tout cas cherchent à maquiller les choses, à travestir la vérité.
Je dois dire qu’au moins pour ce coup, la société en question a également apporter sa collaboration et fait preuve d’une certaine bonne foi. Mais ce n’est pas toujours le cas », a expliqué le ministre. Il a indiqué par ailleurs qu’il est surtout question de préserver la santé des consommateurs et que malgré les rappels incessants au civisme adressés aux opérateurs et des saisies effectuées fréquemment, certains continuent d’exposer ces produits, ruinant ainsi la santé des Camerounais.
Il explique que les opérateurs ne devraient en aucun cas prioriser le gain au détriment de la santé des consommateurs. « On ne bâtit pas dans l’anarchie. Le gain ne peut être que la conséquence d’un environ économique sain. Si le gain n’est pas sain, il devient malsain », a-t-il ajouté.