Production pétrolière et gazière: huit nouveaux blocs en quête d’explorateurs


La SNH vient de lancer un appel d’offres en direction de sociétés internationales, mais aussi de nationaux membres d’un consortium.

A la lecture des prévisions de clôture de l’exercice 2017, selon les données de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), la production pétrolière du Cameroun est estimée à 28 millions de barils de pétrole brut.

Quant à la production gazière, elle est d’environ 15 390,1 millions de pieds cubes (435,79 millions de m3) de gaz naturel. Dans l’un comme dans l’autre cas, le pays peut faire mieux, si l’on s’en tient à la richesse si souvent vantée du sous-sol camerounais. D’ailleurs, sur la base des études de terrain, la SNH dispose de sérieux indices prouvant la présence d’hydrocarbures dans certaines localités du Cameroun.

Voilà qui justifie l’appel d’offres lancé le 15 janvier dernier, pour l’attribution de huit blocs pétroliers et gaziers : Bomana, Bolongo et Bakassi dans le bassin du Rio Del Rey (RDR), connu pour sa richesse en hydrocarbures, et Etinde Exploration, Ntem, Elombo, Tilapia et Kombe/Nsepe dans le bassin très prometteur de Douala/KribiCampo (DKC).

En effet, de par sa mission, la SNH identifie les zones du domaine minier qui, de par leur caractéristiques, peuvent renfermer des gisements de pétrole brut ou de gaz naturel, les délimite et les met en promotion. La mise en promotion suppose notamment le lancement des appels d’offres avec pour finalité l’exploration ou la recherche d’éventuels gisements d’hydrocarbures dans le sous-sol ou les fonds marins.

Les sociétés pétrolières et gazières internationales sont donc invitées à soumissionner, pour négocier en vue de conclure des contrats de partenariat pour l’exploration d’un ou plusieurs blocs. Leurs offres sont reçues jusqu’au 29 juin 2018 et la notification des résultats est prévue le 18 juillet 2018.

En cas de découverte d’un gisement d’hydrocarbures jugé économiquement rentable, ce gisement est mis en production. La SNH reçoit alors la part de la production nationale de pétrole brut ou de gaz naturel qui revient à l’Etat, dans la proportion prévue dans le contrat conclu avec ses partenaires.


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