Pendant deux semaines, une délégation de ladite institution évalue la mise en œuvre du Projet de développement de l’élevage dans la région de l’Adamaoua.

Arrivée mercredi 6 juin dernier à Ngaoundéré, la délégation de la Banque mondiale est descendue sur le terrain pour visiter quelques projets dans la ville. Il s’agit des projets établis dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement de l’élevage (Prodel).

A Ngaoundéré,  l’équipe en mission  a d’abord  visité  deux unités de production de lait  au quartier Sabongari et la station zootechnique de Wakwa où se pratique l’élevage des bovins sur une superficie de 2600 ha. 

Ensuite, elle s’est rendue à Tchabbal, une zone pastorale située à 30km de Ngaoundéré, dans un centre de collecte et de traitement de lait et des parcs d’élevage.  C’est  le même rituel qui s’accomplit «  Nous échangeons avec les éleveurs sur les difficultés qu’ils rencontrent  afin de trouver ensemble des solutions à leurs problèmes. Ce qui permettrait d’atteindre nos objectifs », a confié  Myriam Chaudron, chef du Prodel à la Banque mondiale.

Pour les éleveurs, cette visite de la délégation du bailleur de fonds annonce des lendemains qui chantent. « Nous attendons du Prodel des appuis sur tous les domaines pour booster notre rendement » a confié Dr Hayatou Souley.

Le Prodel a pour objectif d’«améliorer la productivité des systèmes de production sélectionnés, la commercialisation des produits des bénéficiaires ciblés et d’apporter une réponse immédiate et efficace en cas d’urgence dans le secteur de l’élevage ».

Depuis la mise en œuvre de ce projet, la Banque mondiale qui le finance à hauteur de 100 milliards de F effectue régulièrement des descentes sur le terrain pour suivre de près  les progrès des différentes activités. Notamment, dans les chaînes de valeurs d’élevage, bovin-lait, bovin-viande, petits ruminants, porcs, volailles et miel. Après Ngaoundéré, l’équipe continue son périple à Meiganga dans le département du Mbéré.