Yaoundé abrite depuis lundi un atelier sous-régional organisé par le Conseil scientifique du Cameroun. La rencontre co-parrainée par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation et le ministère de l’Enseignement supérieur, vise à développer les capacités et à familiariser les chercheurs, universitaires et experts au concept de Conseil scientifique au gouvernement. Ceci pour une meilleure aide à la décision et appropriation des politiques publiques. En ouvrant les travaux le 26 août dernier, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo est revenu sur l’importance des travaux. « Le Cameroun sous la conduite stratégique du chef de l’Etat et la supervision du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, fait de l’appropriation de la science, de la technologie, de la technique et de la recherche la pierre angulaire de sa politique sociale afin de permettre à la nation d’arpenter les chemins de l’émergence et de l’excellence multidimensionnelle. Cet atelier donc est l’occasion de créer des vases communicants entre le gouvernement et les savants, afin de trouver les meilleures décisions possibles», a expliqué le Minesup.
Le Dr Joséphine Germon Nzweundji, présidente de l’Académie des jeunes scientifiques du Cameroun a détaillé le rôle qui incombe au Conseil scientifique dans un pays. « C’est une instance qui a pour but d’aider les hommes politiques à prendre des décisions basées sur les évidences scientifiques. C’est une opportunité de dialogue qui brise ou réduit les barrières entre les chercheurs et décideurs politiques », a-t-elle détaillé.
Les travaux organisés du 26 au 27 août sous le thème : « Conseil scientifique en Afrique : opportunité ou illusion » sont axés sur trois modules. Les participants ont été édifiés sur des sujets comme « le Conseil scientifique au Québec et en Afrique », « L’intégration des techniques traditionnelles dans l’enseignement pour lutter contre le chômage et la pauvreté ».
Les experts venus du Congo, du Gabon, de la République centrafricaine et du Mali, ont été invités à mieux s’outiller et à apporter l’expérience acquise dans leurs différents pays. L’atelier sera suivi du 28 au 29 août de la première conférence de l’Académie des jeunes scientifiques du Cameroun sous le thème : « Jeunes scientifiques: Moteur de l’innovation et du développement en Afrique ».