Prévention routière : la gendarmerie reste en poste


Comme de tradition, la gendarmerie nationale était sur nos routes le week-end dernier. Les équipes dépêchées par le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie ont pris leurs quartiers au lieu-dit « Nkankanzock », dans l’arrondissement Ngwei, à une cinquantaine de kilomètres de Douala, dans le département de la Sanaga-Maritime.

Les hommes en tenue du sous-détachement « Alpha Makondo » ont ainsi interpellé plusieurs automobilistes en infraction. Avec comme faute la plus récurrente, le chevauchement de la ligne continue sur la grande descente que les usagers de ce tronçon connaissent bien. Chaque automobiliste pris avait le choix entre s’acquitter sur place des frais exigés (25 000 F) et être entendu sur procès-verbal.

Quelques précisions ont été données à CT par le lieutenant Michel Atangana, chef du sous-détachement « Alpha Makondo » : « Nous sommes là depuis vendredi [le 20 mars, Ndlr] et nous avons constaté que les usagers maîtrisent déjà les panneaux de limitation de vitesse. Mais alors deux vrais problèmes se posent : celui du chevauchement de la ligne continue, et les dépassements interdits. Mais les infractions sont à 80% liées au chevauchement ».

Les pandores ont également mis l’accent sur la sensibilisation à l’infection au Covid-19. Les hommes en tenue ont ainsi demandé aux automobilistes de respecter les exigences de la carte grise : pas plus de cinq personnes pour les petites berlines. Cependant, la difficulté persiste chez les transporteurs interurbains. Ces derniers dépassent très souvent le nombre de 50 passagers exigés par la mesure gouvernementale qui vise à circonscrire le Coronavirus. Marius T., chauffeur d’une agence de voyage de la place, a eu ces propos quelque peu inquiétants : « (…) je ne me sens pas concerné, si nous mettons 50 passagers nous allons être payés avec quoi ? ».

Là aussi, les gendarmes ont dû sensibiliser. Autres sujets de préoccupation, les accidents de la route, le mauvais état des véhicules et le comportement de certains automobilistes. Dimanche dernier d’ailleurs, ils ont nombreux à être épinglés : chefs traditionnels, hommes politiques, opérateurs économiques, simples usagers de la route etc. ont éprouvé la rigueur de la loi, surtout ceux qui étaient flashés par les radars.


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