Le coronavirus ne fera pas son lit au Cameroun. Le bouclier est levé du côté des administrations, en milieu scolaire et au sein de l’église catholique… Dans le souci d’éviter la propagation de cette épidémie, le Premier ministre, le ministre des Relations extérieures et ceux en charge de l’éducation ainsi que l’archevêque métropolitain de Yaoundé ont signé des communiqués respectivement les 10, 12 et 13 mars dernier, en synergie avec les mesures gouvernementales. Ils appellent à plus de vigilance et invitent les populations à mettre l’accent sur le respect des règles élémentaires d’hygiène. 

Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute a signé le 12 mars dernier, une circulaire portant suspension temporaire des missions officielles à l’étranger. La mesure concerne notamment les ministres d’Etat, les ministres, ministres délégués et les secrétaires d’Etat. L’objectif est de restreindre les mouvements internationaux afin d’éviter toute contamination de la maladie. Toujours dans le souci de limiter l’importation du virus, le Minrex a signé, à la même date, un communiqué qui annonce désormais la présentation du résultat de test au Covid-19 parmi les pièces à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun.  

Alors que la maladie se transmet par le contact avec une personne infectée, le ministère de l’Education de base et celui des Enseignements secondaires appellent la communauté éducative à barrer la voie au virus par l’observance, des mesures préventives édictées par les autorités sanitaires. A l’école publique de Mfandena et à l’école publique de Bastos, les règles sont déjà en application. Vendredi dernier, l’équipe de CT y a fait une descente. Bonne nouvelle : les élèves sont bien informés sur la maladie. Dans les salles de classes, ils ne se saluent plus avec les mains. 

Dans les lieux de culte, Mgr Jean Mbarga, à travers une note pastorale publiée le 13 mars, a fixé des nouvelles directives à mettre en vigueur lors des célébrations et des rassemblements. Parmi ces orientations, il faut « veiller à ce qu’il y ait assez d’espace et d’aération pour tout le monde, surseoir au baiser de paix avant la communion, recevoir le corps du Christ dans la main, communiquer par intinction et surseoir l’aspersion d’eau bénite et l’usage du bénitier », a cité Mgr Jean Mbarga.