Le ministre des Affaires sociales a prescrit la prévention dans le cadre de la campagne relative au dépistage et à la réhabilitation des handicaps dont elle a lancé les activités mardi 26 mars 2019 au Cercle municipal de Yaoundé. En dévoilant les côtés pervers et pernicieux de la déficience due aux invalidités, le Minas a justifié la raison d’être de cette action.
Notamment que, le handicapé a beaucoup de difficultés à assumer son autonomie et à participer au quotidien, de manière importante, aux activités de développement du pays. Pire encore, sa prise en charge coûte cher alors que la prévention l’est moins. Voila pourquoi, cette dernière se pose tel un impératif catégorique majeur.
Les handicaps sont tributaires de plusieurs facteurs. Parmi lesquels le travail, le sport et le loisirs. La violence sociale ou intrafamiliale, la consommation des stupéfiants à l’origine de certaines maladies cardiovasculaires telles que le diabète, l’hypertension artérielle ne sont pas en reste. Mais les accidents routiers demeurent ces dernières années, la principale cause au Cameroun, selon les statistiques du ministère des Transports, a déclaré Pauline Irène Nguéné.
Pour assurer le succès de cette campagne qui s’achève le 3 août 2019, le Minas ambitionne de renforcer les capacités des handicapés à travers des causeries éducatives. Ce département ministériel organisera également des formations et des consultations gratuites sur les pathologies handicapantes à partir d’une forte mobilisation sociale. En plus de la sensibilisation et du dépistage, la croisade contre l’insécurité routière fait aussi partie du plan.