Présidentielle kényane : un fauteuil pour huit


La Commission électorale kényane a validé lundi les candidatures pour la présidentielle du 8 août

 

Le président sortant, Uhuru Kenyatta, est candidat à sa propre succession. Comme lors du précédent scrutin en 2013, il aura comme colistier son vice-président actuel, William Ruto.  Le ticket exécutif sortant va affronter Raila Odinga, l’ancien premier ministre de l’ancien président Mwai Kibaki. Il va être candidat pour la quatrième fois après ses échecs de  1997, 2007 et 2013.Raila Ondiga qui a choisi comme colistier Kalonzo Musyoka, est considéré comme le principal challenger du président sortant Uhuru Kenyatta. Pour autant, six autres candidatures, ont été validées, dont trois représentent des partis d’importance mineure tandis que les trois autres sont des candidats indépendants.

D’autres candidatures ont été recalées par la Commission électorale. Et samedi dernier, un homme a tenté de se jeter du haut du bâtiment de la Commission électorale, lorsque cette dernière lui a signifié qu’il ne disposait pas de documents nécessaires pour une candidature. Pour être candidat à la présidentielle, il faut disposer de la nationalité kényane depuis la naissance, détenir un diplôme d’une université reconnue par le Kenya et ne peut être un fonctionnaire de l’Etat au moment de sa candidature.

L’élection présidentielle est généralement très animée au Kenya, avec parfois de nombreux dérapages. Le président de la Commission électorale, Wafula Chebukati, a ainsi exhorté les candidats à mener une campagne « pacifique ». « Nous nous attendons à ce que vous restiez dans les limites du code de bonne conduite, nous voulons que vous mainteniez la paix pendant votre campagne », a-t-il déclaré. La présidentielle d’aout prochain se tient dix ans après le  scrutin qui avait conduit à la réélection de Mwai Kibaki. A la suite de ce scrutin, des troubles avaient fait plus de 1100 morts. Et pour cette raison, le président sortant Uhuru Kenyatta a été poursuivi par la Cour pénale internationale, avant que celle-ci n’abandonne les charges qui pesaient sur lui.


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