François de Rugy et François Bayrou annoncent leur ralliement au leader du mouvement En Marche.
Emmanuel Macron se frotte les mains. Il bénéficie depuis ce mercredi du soutien de deux personnalités politiques qui avaient des visées sur le palais de l’Elysée. Hier, François de Rugy, candidat écologiste à la primaire socialiste, a été le premier à annoncer son soutien à la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle. Le vice-président écologiste de l’Assemblée nationale et ancien candidat de la primaire de la gauche s’était pourtant engagé à soutenir le vainqueur de la primaire. Mais il a opéré une volte-face spectaculaire en faisant grief à Benoît Hamon, le vainqueur de cette primaire, de chercher à «reconstituer une forme de gauche rouge-verte qui a été beaucoup plus dans l’opposition ces cinq dernières années».
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, Emmanuel Macron a appris que le centriste François Bayrou (MoDem) ne sera pas candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain et propose une alliance à Emmanuel Macron. Le candidat du mouvement En Marche en difficulté au cours des derniers jours à cause de ses propos controversés sur le colonialisme, devrait voir sa campagne prendre un nouvel envol. D’ores et déjà, l’annonce de l’offre d’alliance de François Bayrou à Emmanuel Macron a coïncidé avec un rebond de l’indice boursier du Cac 40. Même s’il n’y a pas dans l’absolu une relation de cause à effet, d’après les analystes le ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron enclin au libéralisme économique crédibilise le destin présidentiel de l’ancien ministre. Le monde de l’entreprise devrait en tout cas se réjouir de la perspective de l’élection d’Emmanuel Macron.