Réunies dimanche dernier à Luanda, quatre formations politiques de l’opposition ont demandé un recomptage des suffrages des élections générales du 23 août dernier qui ont connu la victoire du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) au pouvoir. La Commission nationale électorale avait alors crédité le parti au pouvoir de 61,1% des voix et d’une majorité absolue de 150 des 220 sièges du Parlement. Ces partis politiques qui dénoncent des irrégularités, affirment qu’il y a eu disparition d’urnes, apparition de nouvelles urnes, disparition de bulletins de vote (…) et présence illégale d’individus étrangers au processus lors du dépouillement. Face à ces plaintes, Marcy Lopes, membre de la Cour constitutionnelle, a déclaré qu’il n’y a eu aucune violation de loi, ni changement des règles légales établies pour la divulgation des résultats.