Après deux rencontres entre autorités des transports et promoteurs de compagnies, on attend.
Malgré l’imminence du début de la coupe d’Afrique des Nations (Can) de football féminin, côté compagnies de transport, les choses ne semblent pas encore démarrer, s’agissant d’un éventuel dispositif spécial. Dans quelques agences de voyage visitées à Douala, c’est la même atmosphère : pas d’effervescence particulière, rien ne présage un événement de grande envergure dans les prochains jours dans notre pays. Selon des informations obtenues, les promoteurs ne savent pas si leurs agences seront sollicitées ou pas, ni encore par quel moyen les inconditionnels du ballon rond vont effectuer des déplacements entre les régions du Sud-Ouest et du Littoral.
De source bien introduite, les promoteurs des agences avaient été conviés, il y a quelque temps, à deux rencontres. La première, avec des responsables en charge des transports et la deuxième avec les autorités locales. Depuis lors, plus rien. Pour un chef d’agence rencontré à Akwa, le problème ne se pose pas à leur niveau. Si jamais son agence est sollicitée par les autorités camerounaises pour transporter des personnes de Douala à Limbe – où va se dérouler une partie de la compétition –, il assure que sa compagnie est prête, et ses bus en bon état.
Un de ses collègues et concurrents a expliqué, quant à lui, que des réunions se tiennent en interne depuis le début de la semaine dernière. Ces rencontres ont pour but de donner des consignes pratiques aux personnels en cas de besoin, et de vérifier l’état des véhicules. « Il ne faut pas que nous soyons surpris à quelques jours de cette importante compétition, il est nécessaire que nous soyons prêts, si nos bus sont sollicités pour assurer le transport entre les deux villes ». Pour le moment, l’activité se poursuit comme d’habitude, les voyageurs sont toujours aussi nombreux et les bus continuent de relier Douala et Yaoundé. En attendant…