Décryptage
La bonne nouvelle est tombée depuis le 5 janvier dernier. Même si elle concerne principalement les personnes atteintes d’une hépatite virale et leurs familles, l’ensemble des populations camerounaises l’a accueillie avec satisfaction. C’est que le gouvernement, en décidant de cette énième baisse, a pris ses responsabilités envers des malades, permettant ainsi l’accès du plus grand nombre aux traitements. En effet, le coût du médicament peut être un obstacle de taille à l’obtention d’un bon traitement.
Chacun peut le constater à loisir dans son entourage que de nombreuses personnes démunies se laissent mourir à petit feu, incapables d’acquérir tous les médicaments figurants sur une ordonnance médicale. D’aucuns ont recours aux médicaments de la rue ou à des décoctions traditionnelles souvent inappropriées, difficiles à contrôler et parfois susceptibles d’aggraver plutôt leur cas.
Certains médicaments comme les anticancéreux et ceux traitant les hépatites coûtent très cher dans le monde en général, les pays en voie de développement particulièrement. Heureusement, le gouvernement camerounais ne lésine pas sur les moyens et ne ménage aucun effort, allant jusqu’à négocier des conventions à l’international, pour accéder aux mécanismes d’allègement des coûts. Ainsi, cette baisse de prix des médicaments venue des autorités accroîtra certainement la consommation des remèdes.
Une mesure incontournable pour l’atteinte des Objectifs de développement durable. C’est à croire que les médicaments, pour le gouvernement qui lutte contre la vie chère, font entièrement partie du coût de celle-ci. D’ailleurs, le Cameroun place l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des médicaments au coeur du dispositif de nombre de plans sanitaires. C’est que la santé des populations est bonne pour l’économie.