Une vingtaine de pays s’y attèlent dans le cadre du comité directeur de l’Union des Conseils des Chargeurs africains.
118 délégations de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest sont présentes à Douala depuis hier, 7 février, dans le cadre de travaux de l’Union des Conseils des Chargeurs africains (Ucca). Il s’agit plus précisément de la 1ère session ordinaire du comité directeur de l’institution au titre de l’exercice 2017. Deux jours de travaux pour améliorer la compétitivité des ports des pays concernés, renforcer les capacités des opérateurs économiques – notamment par rapport à l’Ape –, examiner les problèmes économiques internationaux de l’heure, etc. « On va essayer d’insister sur le règlement de nos cotisations pour le bon fonctionnement de l’Union », a par ailleurs ajouté Auguste Mbappe Penda, Dg du Conseil national des Chargeurs du Cameroun et trésorier de l’Ucca.
Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, qui a ouvert les travaux, a insisté sur l’importance des chargeurs dans le commerce extérieur d’un pays. « Les chargeurs demeurent au centre du commerce extérieur et leur comportement impacte fortement les résultats de la chaîne logistique », a déclaré le gouverneur. D’où son appel à « veiller sur leurs intérêts ». Mais aussi à élaborer – avec l’accompagnement des pouvoirs publics au besoin – des outils de nature à développer les capacités des importateurs et des exportateurs, ceci au profit des économies de leurs différents pays.
Cette recommandation devrait trouver écho auprès des chargeurs, soucieux, comme le dira Auguste Mbappe Penda, de réduire les coûts et les délais des opérations du commerce extérieur, d’atténuer, voire d’éliminer « toutes les surcharges et entraves à leurs activités ».