Le renforcement des capacités d’entreprises locales au nombre des évolutions du Pacom, présentées récemment à Douala.

Appui à l’amélioration de l’environnement des affaires, renforcement du dispositif de normalisation et de certification de l’Anor, renforcement des capacités des entreprises locales. Ces quelques étapes de l’évolution du Programme d’Appui à l’Amélioration de la Compétitivité de l’Economie camerounaise (Pacom) ont été évoquées lors de la 7e session du comité de pilotage de l’institution, tenue il y a peu à Douala.

D’autres actions ont été menées, débouchant notamment sur : l’opérationnalisation d’un centre technique de l’agroalimentaire ; la certification de 36 consultants nationaux comme auditeur tierce-partie pour les référentiels Iso 9001, Iso 14001 et Iso 22000.

Outre des études préparatoires à la mise en place du système national de réglementation technique, le Pacom a favorisé un appui aux activités de la Bourse de Sous-traitance et de Partenariat (Bstp) à travers le profilage de 182 Pme, la réalisation de 362 mises en relation des sous-traitants et donneurs d’ordre, la formation d’une centaine de personnels d’entreprises aux mécanismes de co-traitance et de cautionnement mutuel, la certification de soudeurs homologués, etc.

A ce jour, dans la poursuite de son plan d’action, le Pacom affiche un taux d’engagement de 53% avant la fin de la mise en œuvre de ses activités, le 31 juillet 2018. Un niveau d’avancement apprécié.

« Nombres d’entreprises ont pu parvenir au terme de la mise en œuvre des volets immatériels de leurs plans de mise à niveau (…) les programmes de travail du CBF, de l’Anor, des ministères des Mines et du Commerce, de la BSTP dans le cadre du Pacom sont quasiment bouclés », a relevé Isaac Tamba, président du comité de pilotage du Pacom.

Pour sa part, Evariste Yameni, directeur de la Bstp a estimé : « Nous avons bénéficié du Pacom et nous continuons à demander au gouvernement de nous accompagner dans ce sens ».