Rania Mahmoud, la reine du 71kg en haltérophilie, a une fois de plus confirmé sa suprématie hier au Nahda Arena. La jeune femme a glané les trois médailles d’or en jeu dans sa catégorie pour avoir soulevé 99 kg. C’est ainsi que l’Egyptienne a terminé à la première position à l’arrachée, à l’épaulé jeté et au cumul des points. Avec ces trois nouvelles médailles, l’Egypte prend une distance considérable sur les autres pays participants à cette 12e édition des Jeux africains. Avant cette performance de Rania Mahmoud, le pays des Pharaons affichait au compteur hier 144 médailles dont 41 en or, 64 en argent et 39 en bronze. 

Une autre athlète qui a tenu toute ses promesses à Rabat est bien Marie Josée Ta Lou. En gagnant la finale du 100m, l’Ivoirienne a permis à son pays de remporter sa quatrième médaille d’or, après les trois premières glanées en taekwondo. La sprinteuse sera encore dans les starting-blocks ce jour pour les séries du 200m. Et ce sera certainement sans surprise qu’elle prendra non seulement le départ de la finale du 200 m demain matin au stade olympique du Complexe sportif Prince Moulay Abdellah, mais aussi gagnera la course. Sauf surprise ! Car en sport, tout peut arriver. En athlétisme mardi dernier justement, Fabrice Zango a déjoué les pronostics en terminant à la première position du concours du triple saut messieurs. Le super favori, l’Algérien Yasser Mohamed Triki a occupé la deuxième place. 

Le pays organisateur, dans la préparation de cette compétition, avait misé sur plusieurs disciplines, notamment le karaté. De sources dignes de foi, pas moins de 420.000 dollars (environ 248,6 millions de F) ont été mobilisés à cet effet. Et parmi les 22 médailles d’or du Royaume chérifien, neuf ont été gagnées au karaté. Les Marocains étaient d’ailleurs présents dans 12 finales, aussi bien en kumité et kata individuel qu’en kumité et kata par équipes. Le pays organisateur a déjà décroché 73 médailles, pour 22 en argent et 29 en bronze, et occupe la troisième place au classement général provisoire.