Les populations récemment sensibilisées contre la destruction des ouvrages d’art.
Les câbles électriques et les garde-fous de la pénétrante Est sont constamment vandalisés. Sur une période de deux semaines prises au cours du mois de décembre dernier, ces dégâts ont coûté à l’entreprise en charge du chantier près de 38 millions de francs. D’où une récente descente sur le terrain, à des fins de sensibilisation des populations, du préfet du Wouri, président de la Plateforme de lutte contre le désordre urbain et la protection civile, Naseri Paul Bea, du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, vice-président de ladite Plateforme, Fritz Ntonè Ntonè, des grands conseillers de la Communauté urbaine, etc.
Il a essentiellement été question de la nécessité de préserver les ouvrages d’art contre toute forme de vandalisme, du respect de la signalisation horizontale et verticale par les usagers, ainsi que des espaces verts transformés en marchés spontanés. En outre, les chefs de quartier ont été mis à contribution par les autorités pour la mise en place de comités de vigilance. Ces derniers travailleront en étroite collaboration avec la tutelle de l’arrondissement concerné.
Il faut relever qu’une bonne partie de la route ainsi construite a été dépouillée des câbles électriques par des personnes jusque-là non identifiées. Pas moyen d’avoir donc de l’éclairage public une fois la nuit tombée. Ce qui entraîne des problèmes pour les usagers de la route, et pour les populations de cette partie de la ville, en proie à des agressions. Les autorités ont tenu à réaffirmer que tout auteur d’acte de vandalisme pris sera puni avec la dernière énergie.
M.O.M