C’était au cours d’une cérémonie organisée vendredi à Yaoundé par l’entreprise Peace and Communication Consulting, sous le parrainage du ministère de la Communication.
Pour sa deuxième édition, Peace Media Awards a décerné 23 récompenses aux acteurs des médias. Etaient ainsi concernés, les panélistes des émissions politique, économique, culturelle, sportive, d’opinion, de revue de presse, ainsi que les journalistes animant ces émissions.
Pas surprenant qu’on retrouve parmi les lauréats, l’honorable Martin Oyono, Hubert Kamgang, le père Benoît Casterman, Me Claude Assira, le Pr Christopher Nsoh, Jean Marie Nka, Tabe Enonchong et bien d’autres encore.
Pour le promoteur de ces Awards, Joly Koum, il est question par cette initiative, de sensibiliser sur l’importance de la prise de responsabilité du journaliste et des intervenants dans les médias. Il est plus que jamais nécessaire de faire attention à nos paroles, à nos écrits. Les contenus médiatiques doivent être des facteurs de préservation de la paix sociale dans notre pays.
Chacun doit y apporter sa contribution. Au moment ou le pays est appelé à organiser cette année pas moins de quatre scrutins, sur le front de guerre avec Boko Haram et la crise anglophone, la responsabilité du journaliste et des acteurs médiatiques est plus que primordiale.
Peace Media Awards se veut une alerte et une tribune invitant à la convergence vers une société de paix grâce au concours actif et positif des médias. D’où la récompense à ceux qui contribuent d’une manière ou d’une autre, à la construction du vivre ensemble.
Le représentant du ministre de la Communication, Kisito Ngankack, directeur du développement des médias privés et de la publicité, a tenu à féliciter et encourager les organisateurs. Une initiative capitale pour la société. « La paix est la plus forte valeur de notre société, et chacun doit la préserver, la promouvoir et se l’approprier ».
Et de prendre exemple sur la tristement célèbre radio des mille collines. On connait depuis, la suite de l’histoire. Et de faire comprendre aux journalistes, que leur engagement pour la paix ne porte aucunement préjudice à leur liberté.
Sans paix, pas de liberté de la presse. Le gouvernement, a-t-il ajouté, s’engage chaque jour pour un environnement permettant l’exercice crédible de la profession, et il accompagnera cette initiative noble et citoyenne.