Pascal Monkam: « Le vivre-ensemble a toujours fait la force du Cameroun »


Président de la section RDPC d’Afrique du Sud.

Comment se porte la section RDPC en Afrique du Sud?

Notre section se porte bien. Nous fonctionnons depuis une vingtaine de mois. Nous menons nos activités sur le terrain, malgré la difficulté due au fait que le pays est très grand. Mais nous œuvrons à mobiliser nos camarades. Nous sommes sur la bonne voie. Aux responsables du parti au siège à Yaoundé, nous voulons dire que nous sommes conscients qu’il y a des échéances qui approchent et nous travaillons dans le cadre de la mobilisation de nos camarades.

Combien de militants à votre actif à ce jour ?

Actuellement nous avons trois sous-sections. Le fonctionnement du parti à l’étranger ne prévoit pas de comités de base. En dessous des sous-sections, il y a directement des cellules. Nous comptons en ce moment 33 cellules avec une moyenne de 50 militants par cellules. Ce qui fait une moyenne de près de 1 700 militants qui sont aujourd’hui recensés. Toutefois, nous poursuivons la sensibilisation.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ici?

La principale est d’ordre géographique. L’Afrique du Sud est un pays très vaste. Il fait environ deux fois et demie la taille du Cameroun. Nous avons trois sous-sections, dont une à Pretoria, une seconde à Cape Town, c’est-à-dire à environ 1 500 km de celle citée précédemment. Il y a donc ce problème. Cela ne nous décourage pas dans notre campagne de mobilisation de ceux qui adhèrent aux idéaux du RDPC et nous saluons la décision du président national d’avoir pensé à ce pays pour y créer des structures de base du parti.

Vous avez pris part à la célébration du 45e anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire qui intervient dans le contexte que vous connaissez au Cameroun. Cela s’est-il ressenti ici ?

Si vous faites allusion à la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, cela a fait l’objet de beaucoup de débats au sein du parti ici. Nous étions inquiets au départ en raison des informations qui étaient véhiculées et qui tendaient à mettre en danger les acquis, depuis de nombreuses années, tant sur les plans politique, économique et social avec des menaces sur le vivre ensemble qui a toujours fait la force de notre pays. Heureusement, le chef de l’Etat a su apporter des réponses précises et concrètes aux préoccupations qui étaient soulevées, et dont certaines étaient réelles. Nous sommes satisfaits de voir aujourd’hui que tout semble revenir à la normale.


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