Partenariat privé à la santé: la reconnaissance du gouvernement aux entreprises


Des entreprises de divers domaines distinguées mardi à Douala pour avoir contribué aux soins contre le paludisme, le sida et la tuberculose.

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a officiellement félicité les partenaires privés à l’action des pouvoirs publics en faveur de la prévention et du traitement du paludisme, du sida et de la tuberculose. Une centaine d’entreprises de tous les secteurs qui ont manifesté leur intérêt pour cette action ont reçu des diplômes de reconnaissance et d’encouragement au cours d’une cérémonie solennelle qu’il a présidée hier, mardi 8 novembre 2016 à Douala. « Il est heureux que nous nous retrouvions ainsi et nous devons applaudir ce qui a été accompli et célébré ce jour », a dit M. Mama Fouda.

La collaboration du privé a, en effet, permis d’améliorer la prise en charge des trois pathologies en cause. Elle a aussi permis de faire reculer statistiquement le nombre de malades dans un domaine particulier comme celui de la contamination au Vih. Tant et si bien que le ministre de la Santé publique s’est enthousiasmé et a invité ses partenaires à engager avec lui le sprint final qui permettrait de parler d’éradication… Il s’agirait tout au moins d’éviter la morbidité et les pertes de productivité qu’engendre le trio malfaisant de maladies.

L’intérêt d’une telle démarche n’est plus à démontrer. Le message du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, à cette occasion, a indiqué combien palu, Vih et tuberculose pèsent sur le monde du travail et donc la richesse nationale. Les travailleurs arrachés à la vie, alors qu’ils sont au zénith de leur capacité de production, les familles désolées et les entreprises privées de leur force de travail, d’heures de travail et de gains, d’un savoir-faire qu’il faut reconstituer… autant de pertes qu’il convient d’éviter dès lors que le Cameroun peut le faire.

Un nouveau cadre plus favorable à la lutte commune sera bientôt mis en place à cet effet.

En attendant, les autorités publiques ont vivement souhaité que les entreprises camerounaises notamment maintiennent le cap vers lequel elles voguent. Des préservatifs distribués au sortir de l’usine ou du bureau car prévenir vaut mieux que soigner, des infirmeries en entreprise qui suivent particulièrement les sujets, l’accompagnement des travailleurs malades, l’éducation et la sensibilisation au simple usage de la moustiquaire, l’encouragement à connaître son état de santé, il y a tant de « petites choses simples qui peuvent nous éviter d’aller à l’hôpital », conclura le ministre Mama Fouda avant d’ouvrir le mois de la lutte contre le Sida.


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