Parliamentary Grants: 61% de sénateurs reviennent


En 2018, 39 anciens sénateurs ont perdu leur siège. Certains sont décédés, d’autres n’ont pas été investis ou ont perdu les élections tandis que d’aucuns n’ont pas été nommés à nouveau.

Le décret du président de la République portant nomination des 30 sénateurs donne une vue claire de ce que sera la seconde mandature (2018-2023) au Sénat. En termes de rapport de force, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) reste la principale force avec 87 sénateurs. Le Social Democratic Front (SDF) arrive en seconde position avec sept sièges.

L’Union nationale pour la démocratie et le progrès a désormais deux représentants dans la chambre alors que les trois autres partis de la première mandature 2013-2018, FSNC, ANDP et le MDR conservent chacun un siège. L’Union des populations du Cameroun (UPC) fait son entrée au Sénat avec un siège de sénateur.

Cette redistribution des cartes impacte inéluctablement sur la typologie de la représentation. Si à la première mandature, tous les 100 sénateurs étaient nouveaux, cette fois ce sont 61 qui reviennent. 39 anciens sénateurs ne reviennent pas laissant la voie à 39 nouvelles personnalités. Parmi les 39 nouveaux sénateurs, 31 tiennent leur mandat de l’élection du 25 mars 2018 tandis que huit ont bénéficié de la confiance du chef de l’Etat, Paul Biya.

Evidemment, ce renouvellement touche aussi le genre. Avec la décision du parti majoritaire, le RDPC, d’investir des listes ayant au moins deux femmes comme candidates titulaires, on a à présent 26 sénateurs femmes, dont 22 élues contre 21 seulement en 2013.

La région de l’Est détient le meilleur taux de représentation féminine régionale avec 40% de membres féminins dont une seule nommée contre trois élues. Les régions du Littoral et du Nord affiche chacune trois sénateurs sur la liste finale de dix.


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