Parlement des jeunes : croisade contre les stupéfiants


Chemises blanches et écharpe aux couleurs du pays, un bas noir, les 180 députés juniors ont siégé hier, à l’hémicycle de Ngoa-Ekellé, aux côtés de Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale. Dans le cadre de la 21e session du parlement des enfants, suivant la Journée mondiale de l’enfant africain célébrée le 16 juin dernier. Ces jeunes étaient face aux membres du gouvernement. Au cours de la session dédiée aux questions orales et à l’adoption de la résolution finale, le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné et le PAN ont reconnu que la consommation de la drogue et autres substances psychotropes constituent un fléau social qui préoccupe l’Etat au plus haut point, car il compromet sérieusement l’avenir d’une nation. Voilà pourquoi, les jeunes parlementaires ont été invités à s’en détourner résolument. Bien plus, ils doivent être des références auprès de leurs congénères et susciter du respect.  « Vous avez été choisis pour représenter vos pairs. Soyez le reflet des valeurs positives de notre République, des exemples au milieu des autres enfants », a déclaré Cavaye Yeguié Djibril.

Le député Gildas Douanji Kabua de la région de l’Ouest a interrogé le ministre des Relations extérieures (Minrex) sur les mesures prises pour protéger et promouvoir les droits de l’enfant réfugié et son état civil. Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), quant à elle, a expliqué à Anne Danilla Ngankou de l’Est, la problématique de la jeune fille et de la protection de la famille. Félix Mbayu, ministre délégué auprès du Minrex, chargé du Commonwealth a rappelé que la batterie de mesures prises par son département ministériel se rapportent aux domaines multiples et variés que sont : l’éducation, la santé et l’établissement des attestations de naissance en collaboration avec le HCR. Le Minproff, représentée pour la circonstance par son homologue des Affaires sociales a, elle aussi, embrayé sur la même logique. Elle a déclaré que son ministère œuvre sans cesse pour la stabilité de la famille camerounaise, socle de toute société. Le Minproff apporte des solutions à ces problématiques avec les partenaires au développement.


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